Visa retraite Thaïlande : toutes les options après 50 ans

Vivre en Thaïlande après 50 ans, c’est le rêve de nombreux francophones en quête de soleil, de douceur de vivre et de coût de la vie abordable.

Bonne nouvelle : il existe plusieurs types de visas spécialement adaptés aux seniors, retraités ou futurs expatriés. Mais entre le Visa O-A, le Visa O, le Visa Elite ou d’autres solutions, lequel choisir ?

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Pourquoi la Thaïlande attire les plus de 50 ans ?

Avec son climat tropical, ses plages paradisiaques, son système de santé de qualité et un coût de la vie plus bas qu’en Europe, la Thaïlande coche toutes les cases pour une retraite ou une vie plus calme à l’étranger.

Et au-delà des clichés, beaucoup y trouvent un équilibre : soins abordables, alimentation saine, sécurité, et un accueil chaleureux.

Mais pour s’installer durablement, il faut le bon visa. Et c’est là que ça peut devenir un peu flou…

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Le visa O-A (Non-Immigrant « O-A ») : le visa « retraite » d’un an pour les 50 ans et plus

Ce visa est sans doute le visa retraite le plus connu. Délivré par les consulats thaïlandais à l’étranger, il s’adresse exclusivement aux personnes âgées de 50 ans ou plus souhaitant résider en Thaïlande sans y travailler.

Ce visa permet de séjourner un an en Thaïlande, avec entrées multiples pendant sa validité.

Concrètement, cela signifie que vous pouvez entrer et sortir du pays librement, et à chaque nouvelle entrée un séjour jusqu’à 1 an est autorisé (sous réserve de signaler votre adresse tous les 90 jours au bureau d’immigration).

La demande se fait avant le départ, via le système d’e-visa en ligne proposé par l’ambassade de Thaïlande (👉 thaiembassy.fr). Il est recommandé d’anticiper environ 4 semaines de délai de traitement.

Voici les principales conditions à remplir :

• Ressources financières : justifier d’un revenu mensuel d’au moins 2 000 €, ou d’un capital de 24 000 € en épargne. Il est également possible de présenter l’équivalent en devise locale, soit 800 000 bahts déposés sur un compte bancaire en Thaïlande.
• Santé : fournir un certificat médical prouvant l’absence de maladies contagieuses.
• Casier judiciaire : un extrait de casier judiciaire vierge est exigé.
• Assurance santé : obligatoire, elle doit couvrir au minimum 100 000 USD (soit environ 3 000 000 ฿) de frais médicaux, Covid-19 inclus, pour toute la durée du visa (1 an).
• Frais consulaires : prévoir environ 175 € à régler lors du dépôt de la demande.

Le visa O-A est une solution clé-en-main idéale pour les personnes de plus de 50 ans souhaitant vivre en Thaïlande pendant un an renouvelable.

Conçu spécifiquement pour les retraités étrangers, il facilite les démarches en permettant de justifier simplement de sa pension ou de son épargne.

Parmi ses avantages notables :

• Visa à entrées multiples : vous pouvez quitter la Thaïlande et y revenir à volonté pendant toute la durée de validité du visa, sans devoir refaire une demande.
• Renouvelable sur place : à l’issue de la première année, il est généralement possible de prolonger son séjour directement depuis la Thaïlande (via une extension annuelle de type visa O), sans obligation de quitter le pays.

En résumé, le visa O-A combine souplesse, sécurité administrative et liberté de mouvement, à condition de remplir les critères exigés.

Si le visa O-A présente de nombreux avantages, il comporte aussi des conditions strictes qui peuvent poser problème à certains profils de retraités.

Assurance santé obligatoire :
Il faut souscrire une assurance couvrant au moins 100 000 USD, valable pour toute l’année de visa. Cela représente un coût important, surtout après 70 ans, car les primes augmentent fortement avec l’âge.

Conditions financières élevées :
Il est nécessaire de :

• disposer d’un capital de 800 000 THB (environ 21 000 €) sur un compte en Thaïlande, immobilisé pendant plusieurs mois,
  OU
• justifier d’un revenu mensuel de 65 000 THB minimum (environ 1 700 €)
  👉 Ce niveau d’exigence exclut certains retraités aux revenus modestes.

Procédure uniquement depuis l’étranger :
Le visa O-A doit être demandé depuis votre pays de résidence, avant le départ. La constitution du dossier peut être fastidieuse : casier judiciaire, certificat médical, justificatifs financiers, etc.

Interdiction de travailler :
Le visa O-A est strictement réservé aux non-actifs. Il n’autorise pas le travail, même à distance ou en freelance. Toute activité rémunérée ou même bénévole non déclarée est considérée comme une infraction aux règles d’immigration.

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Le visa Non-Immigrant O « retraite » : extension annuelle depuis la Thaïlande

Le visa Non-Immigrant O (catégorie “retraite”) est une alternative étroitement liée au O-A. En réalité, il s’agit souvent d’une extension de séjour d’un an pour retraite obtenue directement en Thaïlande.

Comment ça marche ? Il existe deux cas de figure :

Demande depuis l’étranger

Certains consulats thaïlandais délivrent un visa O “Retraité” (single entry) valable 90 jours. Une fois en Thaïlande, vous pouvez demander, avant l’expiration des 90 jours, une extension d’un an pour motif retraite auprès de l’immigration locale.

• 800 000 THB en banque ou
• 65 000 THB de revenu mensuel
• Justificatifs de pension ou d’épargne à fournir.

Conversion sur place depuis un visa touristique

Il est également possible d’entrer en Thaïlande avec un visa touristique (ou une exemption) puis de le convertir en visa Non-Immigrant O directement sur place.

Cette démarche est plus complexe :

• Elle nécessite un parrainage administratif d’un bureau d’immigration,
• Et le respect strict des conditions financières.

Mais une fois cette conversion validée, vous pouvez aussi demander l’extension d’un an pour retraite, comme avec le visa O demandé depuis l’étranger.

Avantages, limites et fonctionnement concret

Que vous obteniez votre visa O depuis l’étranger ou via une conversion sur place, vous accédez in fine à un statut de résident temporaire d’un an, spécifiquement destiné aux retraités. Ce statut est renouvelable chaque année, à condition de remplir à nouveau les critères financiers.

Comme pour le visa O-A, vous devez effectuer un 90-day report (déclaration d’adresse tous les 90 jours) auprès de l’immigration thaïlandaise.

• Pas d’assurance obligatoire : idéal pour les personnes âgées ou celles présentant des problèmes de santé qui compliqueraient l’obtention d’une assurance conforme.
• Flexibilité à l’arrivée : possibilité d’entrer avec un visa touristique, de découvrir le pays, puis de lancer la procédure de retraite depuis la Thaïlande.
• Frais réduits : le visa O coûte environ 70 €, contre 175 € pour le visa O-A (source).
• Renouvellement annuel simple : une fois en place, la prolongation du visa devient une formalité pour les expatriés bien installés.
• Pas besoin de quitter le pays : tout peut être géré depuis la Thaïlande, ce qui évite le stress d’un visa à refaire depuis l’étranger.

• Validité initiale de 90 jours seulement : une démarche d’extension immédiate est nécessaire auprès de l’immigration locale.
• Procédure parfois confuse : les premières démarches peuvent être déroutantes, surtout avec des documents partiellement rédigés en thaï ou en anglais.
• Pas d’entrées multiples incluses : un re-entry permit est obligatoire pour chaque sortie du territoire.
• Exigences financières strictes :
  • Soit 800 000 THB sur un compte thaïlandais (à maintenir au moins 3 mois avant et après chaque renouvellement)
  • Soit un revenu mensuel de 65 000 THB
    👉 Ce seuil peut représenter un frein pour les retraités à petit budget.
• Interdiction de travailler : comme le visa O-A, ce visa n’autorise aucune activité professionnelle, même en ligne ou bénévole.

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Visa O-X (Retraite 10 ans) : la formule premium pour un long séjour en Thaïlande

Peu connu du grand public, le visa O-X est une option de visa retraite longue durée, en place depuis 2017. Il permet aux personnes âgées de 50 ans et plus de résider en Thaïlande jusqu’à 10 ans, sous certaines conditions.

Concrètement, le visa O-X est délivré pour 5 ans, puis renouvelable une fois pour 5 années supplémentaires.

Il s’agit d’un visa à entrées multiples, idéal pour celles et ceux qui veulent s’installer durablement sans refaire de démarches chaque année.

Qui peut en bénéficier ?

Le visa O-X est réservé à certains pays : seuls les ressortissants de 14 nationalités y ont droit, dont la France, la Belgique, la Suisse et le Canada.

Bonne nouvelle donc pour les francophones souhaitant vivre une retraite paisible en Thaïlande.

Ce visa s’adresse à des retraités avec un bon niveau de ressources financières. Deux options sont proposées :

Option	Conditions financières
1	Déposer 3 000 000 THB (~80 000 €) sur un compte thaïlandais, bloqués pendant 1 an
2	Déposer 1 800 000 THB + prouver 1 200 000 THB (~33 000 €) de revenus annuels

Important :

• Les fonds doivent rester intacts pendant au moins 1 an.
• Par la suite, le retrait partiel est possible, mais un minimum de 1,5 million THB doit rester en compte.

Une assurance santé thaïlandaise locale est obligatoire, avec une couverture minimale de :

• 40 000 THB pour les soins ambulatoires
• 400 000 THB pour l’hospitalisation

Enfin, un certificat médical, un casier judiciaire vierge, et des frais de 10 000 THB (~270 €) complètent le dossier.

• Durée exceptionnelle : 5 ans renouvelables = jusqu’à 10 ans sans refaire de visa
• Entrées multiples incluses (pas besoin de re-entry permit à chaque voyage)
• Pas de renouvellement annuel : seulement un contrôle annuel auprès de l’immigration
• Droits élargis :
  • Possibilité d’acheter une voiture ou un condo en nom propre
  • Droit de faire du bénévolat légalement (sous conditions)

C’est la formule la plus confortable pour une retraite longue et stable, sans contraintes administratives fréquentes.

• Exigences financières élevées : bloquer 3 millions de bahts (ou prouver un revenu élevé) limite l’accès à une élite financière.
• Moins répandu : toutes les ambassades ne délivrent pas ce visa ; il faut souvent passer par l’ambassade principale à Paris.
• Assurance santé limitée aux compagnies thaïlandaises : cela peut réduire le choix ou augmenter les coûts pour les personnes ayant des besoins spécifiques.
• Pas de droit au travail : aucune activité rémunérée n’est autorisée avec ce visa.
• Profil restreint : idéal pour un retraité aisé, autonome, avec un projet de vie stable sur 10 ans.

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Le visa Thailand Elite : un séjour VIP de 5 à 20 ans sans contraintes administratives

Le visa Thailand Elite n’est pas un visa retraite classique, mais séduit de nombreux seniors grâce à sa simplicité et ses nombreux privilèges.

Il s’agit d’un programme d’adhésion payant, géré par la Thailand Privilege Card, qui permet de résider en Thaïlande de 5 à 20 ans selon la formule choisie.

Fonctionnement

Ce visa s’adresse à toute personne de plus de 20 ans, sans condition de nationalité, moyennant des frais d’adhésion élevés.

En échange, vous obtenez un visa long séjour à entrées multiples, un traitement VIP dans les démarches administratives, et des services haut de gamme (conciergerie, file prioritaire à l’aéroport, accompagnement pour permis de conduire, ouverture de compte bancaire, etc.).

Formules disponibles

• Elite Easy Access (5 ans) : 600 000 ฿ (~15 000 €)
• Elite Superiority Extension (10 ans) : 1 million ฿ (~25 000 €)
• Elite Ultimate Privilege (20 ans) : 2 millions ฿ (~50 000 €)
  D’autres variantes incluent des options pour les familles ou des services additionnels. Une fois inscrit, vous recevez une carte Elite et votre visa est apposé directement sur le passeport.

• Aucune condition de revenu ou d’épargne
• Aucune assurance santé obligatoire
• Assistance administrative complète
• Entrées multiples illimitées
• Possibilité de continuer à gérer une activité à distance (hors employeur thaï)
• Idéal pour les seniors qui veulent éviter les contraintes administratives

• Coût élevé (non remboursable)
• Visa de type résident, non professionnel : un work permit reste obligatoire si vous souhaitez travailler en Thaïlande
• Réservé aux adultes : les enfants majeurs doivent souscrire individuellement
• Pas intéressant si vous restez seulement 1 à 2 ans ou si vous remplissez déjà les critères pour un visa retraite classique

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Le visa LTR (Long Term Resident) : un visa 10 ans pour retraités fortunés et télétravailleurs internationaux

Lancé en 2022, le visa LTR a été conçu par la Thaïlande pour séduire les étrangers “haut de gamme” souhaitant s’installer à long terme dans le pays.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il ne donne pas la résidence permanente, mais un droit de séjour temporaire renouvelable de 10 ans.

Il s’adresse à cinq catégories de profils fortunés, dont deux concernent directement les seniors :

• les retraités aisés (Wealthy Pensioners)
• les télétravailleurs internationaux (Work-from-Thailand Professionals)

Retraité aisé (Wealthy Pensioner) : pour les seniors avec hauts revenus

Pour prétendre à cette catégorie, il faut :

• avoir plus de 50 ans
• justifier d’un revenu annuel ≥ 80 000 $ (~73 000 €)
• ou, à défaut, un revenu ≥ 40 000 $ + investir au moins 250 000 $ (~230 000 €) en Thaïlande (immobilier, obligations d’État, ou fonds locaux)

En plus, une assurance santé avec une couverture minimale de 50 000 $ est exigée (ou un dépôt bancaire équivalent). Les frais de dossier sont de 50 000 bahts (~1 300 €).

Télétravailleur (Work-from-Thailand Professional) : pour les actifs de 50+ ans encore en activité

Cette formule est destinée aux seniors qui ne sont pas encore à la retraite et travaillent à distance pour une entreprise étrangère.
Conditions :

• revenu annuel ≥ 80 000 $ (ou ≥ 40 000 $ + Master ou investissement)
• 5 ans d’expérience pro minimum
• employeur étranger reconnu à l’international

Ce visa est particulièrement adapté aux cadres, consultants ou freelances encore actifs.

• Validité de 10 ans, renouvelable
• Entrées et sorties illimitées sans re-entry permit
• Reporting réduit à une fois par an
• Un permis de travail numérique inclus : autorise le télétravail, le bénévolat ou le consulting en ligne
• Accès à une voie rapide dans les aéroports et à des guichets administratifs dédiés
• Possibilité d’inclure des membres de la famille dans la demande

• Seuil financier élevé : 80 000 $/an ou 250 000 $ investis… bien au-dessus des retraites classiques
• Procédure complexe, en deux étapes :
  1. Obtenir une lettre d’approbation du BOI
  2. Puis déposer la demande de visa
• Délais d’obtention longs (plusieurs semaines)
• Nécessite souvent l’aide d’un avocat ou cabinet spécialisé
• Programme encore jeune : les règles peuvent évoluer

En résumé, le visa LTR est une formule haut de gamme, pensée pour les seniors très aisés ou les actifs internationaux souhaitant poser leurs valises durablement en Thaïlande, tout en travaillant à distance.

C’est un visa élitiste mais très confortable pour ceux qui en remplissent les critères.

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Autres alternatives de long séjour pour les seniors (semi-expatriés, cas particuliers)

Tous les retraités ne rentrent pas dans les cases des visas traditionnels. Certains viennent en Thaïlande quelques mois par an, d’autres n’ont pas (encore) les conditions financières requises.

Heureusement, plusieurs alternatives existent pour les seniors de plus de 50 ans, qu’ils soient voyageurs réguliers, conjoints de Thaïlandais ou actifs encore en activité.

Le visa touristique à entrées multiples (METV) est une excellente option pour les “semi-expatriés” qui souhaitent passer quelques mois par an en Thaïlande sans s’engager sur le long terme.

Ce visa coûte environ 185 €, est valable 6 mois et autorise plusieurs entrées dans le pays, avec 60 jours par entrée, prolongeables de 30 jours sur place.

En pratique : en enchaînant les séjours et une extension, vous pouvez rester près de 6 mois d’affilée en Thaïlande.

C’est donc la solution idéale pour les seniors qui veulent fuir l’hiver européen… tout en gardant un pied chez eux.

Il faudra simplement ressortir du pays à intervalles réguliers pour réinitialiser le compteur, ce qui peut impliquer un court voyage dans un pays voisin.

Les Français bénéficient d’une exemption de visa de 45 jours à l’arrivée, prolongeable de 30 jours supplémentaires (coût : environ 1 900 ฿).

En théorie, cela permet de rester jusqu’à 75 jours sans visa formel. En sortant puis en revenant en Thaïlande, vous pouvez enchaîner deux ou trois séjours de ce type.

Si vous êtes marié à un citoyen thaïlandais, ou parent d’un enfant thaïlandais, vous pouvez obtenir une extension annuelle au titre de la famille.
Ce visa n’est pas un visa retraite, mais il est souvent plus avantageux :

• Conditions financières plus souples :
  400 000 ฿ sur un compte en banque thaïlandais
  ou 40 000 ฿ de revenus mensuels

C’est deux fois moins que les exigences d’un visa O-A classique. Et il n’y a pas de critère d’âge : on peut en bénéficier à 30 comme à 65 ans.

Être retraité n’interdit pas de rester actif. De nombreux expatriés de plus de 50 ans montent une entreprise ou continuent une activité professionnelle à distance.

✅ Pour travailler en Thaïlande :

• Il faut un visa Non-Immigrant B
• Et un permis de travail (work permit)

Les seniors peuvent aussi viser la Smart Visa (durée jusqu’à 4 ans sans work permit séparé), notamment dans les catégories “Talent” ou “Investor”, à condition de remplir des critères stricts (ex : investissement > 250 000 $, expertise spécifique…).

Autre possibilité : le visa LTR, dans sa version “télétravailleur pro” qui est particulièrement adapté si vous êtes encore actif, freelance ou consultant pour une société étrangère.

Enfin, certains seniors choisissent des visas dits alternatifs, comme :

• Le visa Éducation (ED) : en vous inscrivant à des cours de thaïlandais, de massage ou de cuisine, vous pouvez obtenir un visa d’un an renouvelable.
• Le visa Volontariat (O) : en s’engageant auprès d’une fondation locale, on peut obtenir un visa au titre du bénévolat.

Ces formules conviennent à ceux qui n’ont pas les moyens d’un visa retraite mais souhaitent rester plus longtemps. Elles exigent cependant une réelle implication (cours, présence, activités) et ne sont pas une solution de long terme pour une retraite paisible.

Chaque profil senior a sa solution

Le paysage des visas thaïlandais est plus flexible qu’il n’y paraît. Du visa touristique à l’Elite Visa haut de gamme, en passant par les solutions familiales, professionnelles ou éducatives, il existe une formule adaptée à chaque mode de vie.

Que vous soyez un retraité modeste, un digital nomade de 55 ans, un époux d’origine thaïe ou un investisseur en quête de soleil : La Thaïlande vous propose un visa sur mesure.

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Tableau comparatif des visas pour vivre en Thaïlande après 50 ans

Visa	Âge requis	Durée	Conditions financières	Assurance santé	Renouvellement
Visa Retraite O-A (1 an)	50 ans et +	1 an (entrées multiples)	Revenu ≥ 65 000 ฿/mois (≈2000 €) OU 800 000 ฿ en banque (≈24 000 €)	Oui – couverture ≥100 000 $ sur 1 an	Annuel à l’immigration (puis extension O)
Visa Retraite O (extension)	50 ans et +	90 j + extension 1 an	Revenu ≥ 65 000 ฿/mois OU 800 000 ฿ en banque (mêmes montants que O-A)	Non requise par l’immigration	Annuel à l’immigration (extension renouvelable)
Visa Retraite O-X (10 ans)	50 ans et +	5 ans +5 ans (multi)	Dépôt ≥ 3 000 000 ฿ en Thaïlande OU 1.8 M฿ + revenu 1.2 M฿/an	Oui – assurance locale (400k฿ hospi)	1 renouvellement (10 ans max)
Visa “Elite” Thailand Privilege	20 ans et + (aucune limite)	5, 10 ou 20 ans (selon le forfait)	Frais d’adhésion : 600 000 ฿ (5 ans), ~1 M฿ (10 ans), 2 M฿ (20 ans)	Non (conseillée mais pas obligatoire)	Renouvellement automatique selon durée achetée (jusqu’à 20 ans)
Visa Long Term Resident (LTR) “Wealthy Pensioner”	50 ans et +	10 ans (entrées multiples)	Revenu ≥ 80 000 $/an OU ≥40 000 $/an + investissement 250 000 $	Oui – couverture ≥50 000 $ (ou dépôt secu)	10 ans renouvelable (sous conditions maintenues)

(NB: Montants approximatifs en € donnés à titre indicatif. 1 € ≈ 34 ฿ à titre de conversion.)

Exemples de profils types et choix de visa

Pour illustrer concrètement le choix d’un visa, prenons quelques profils types de candidats au départ en Thaïlande après 50 ans :

🧓 Jean, 62 ans – Retraité “modeste” avec petit budget

• Profil : Jean touche une retraite de 1 500 € par mois, avec 30 000 € d’épargne. Il souhaite vivre toute l’année en Thaïlande avec sa femme.
• Visa envisagé : le visa O-A retraite, qui exige 800 000 ฿ (~22 000 €) sur un compte thaïlandais, ou 65 000 ฿ de revenus mensuels.
• Stratégie : Jean convertira une partie de son épargne pour satisfaire à la condition de fonds. S’il a du mal à obtenir l’assurance santé requise pour l’O-A, il optera pour un visa O 90 jours, puis une extension retraite sur place, sans assurance obligatoire.
• Pourquoi ce choix ? : Les visas retraite classiques sont peu coûteux en frais consulaires, souples et adaptés aux petits budgets. Jean préfère éviter les offres premium comme le Thailand Elite, trop onéreuses à ses yeux.

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👵 Marie, 70 ans – Retraitée “aisée” en quête de confort

• Profil : Marie a vendu un bien immobilier et perçoit une retraite de 3 500 € par mois. Elle veut vivre sans contraintes et en toute sérénité.
• Visa envisagé : elle hésite entre le Thailand Elite Visa (10 ans) et le LTR (Long Term Resident).
• Stratégie :
  • Le visa Elite (10 ans) lui coûte environ 28 000 €, mais lui garantit un séjour paisible, sans justificatifs annuels.
  • Le visa LTR (catégorie retraité aisé) lui coûte moins cher (~1 300 € de frais de dossier) mais demande de prouver 80 000 $ de revenus annuels (qu’elle peut justifier) et une procédure plus longue.
• Pourquoi ce choix ? : Marie privilégie le confort administratif. Le visa Elite inclut des services VIP et lui permet de faire venir ses enfants facilement avec un visa court terme “Family Excursion”. Elle garde le LTR comme solution de repli si elle investit en Thaïlande.

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🌴 Paul, 58 ans – Semi-expatrié qui hiverne au soleil

• Profil : Paul partage sa vie entre France et Thaïlande. Il passe l’hiver dans les tropiques (de novembre à avril) et rentre ensuite en Europe. Il ne souhaite pas s’engager dans un visa longue durée.
• Visa envisagé : le visa touristique METV (multi-entrées 6 mois).
• Stratégie : Chaque année, Paul utilise son visa METV pour entrer en Thaïlande en novembre, reste 60 jours, prolonge de 30 jours, puis fait un court séjour hors du pays (ex : Malaisie), avant de rentrer à nouveau pour 60 + 30 jours.
• Pourquoi ce choix ? : Le METV est souple, économique et sans engagement. Il correspond parfaitement au mode de vie de Paul, qui alterne saisons entre l’Europe et l’Asie sans intention de résidence permanente.

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💻 Sophie, 55 ans – Digital nomad senior encore active

• Profil : Consultante indépendante, Sophie travaille à distance pour une entreprise européenne. Elle gagne bien sa vie (plus de 80 000 $/an) et souhaite vivre à l’année en Thaïlande.
• Visa envisagé : le visa LTR – Work-from-Thailand Professional.
• Stratégie :
  • Sophie coche toutes les cases du visa LTR (revenus, expérience, employeur étranger).
  • Elle apprécie le fait de pouvoir travailler légalement avec un permis de travail intégré.
• Pourquoi ce choix ? : Contrairement aux visas retraite, le LTR lui permet de rester en règle vis-à-vis de la loi thaïlandaise tout en conservant son activité professionnelle.
  En cas de refus, son plan B serait un Thailand Elite Visa 5 ans, qui n’autorise pas le travail, mais lui permettrait de continuer discrètement en tant que télétravailleuse.

Chaque situation est unique, et le “meilleur” visa dépend de vos priorités personnelles : budget, durée souhaitée, volonté (ou non) de travailler, appétence pour les démarches administratives, etc.

Prenez le temps d’évaluer ces options et, si besoin, demandez conseil à des expatriés installés en Thaïlande. Leurs expériences vous éclairera sur le visa le plus adapté pour réaliser votre projet de vie sous les tropiques.

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Liens utiles pour aller plus loin

• 👉 Guide complet des visas en Thaïlande (Pressia.fr)
• Ambassade Royale de Thaïlande en France
• Services d’immigration thaïlandaise : immigration.go.th

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FAQ : tout ce qu’on te demande souvent

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Conclusion

S’installer en Thaïlande après 50 ans est une aventure réaliste et de plus en plus courante. Avec plusieurs options de visas selon ton profil et ton budget, tu peux poser tes valises en toute légalité et profiter pleinement de la « Land of Smiles ».

N’oublie pas de bien préparer ta demande, de rester à jour sur les exigences légales, et de toujours avoir un plan B.

Un dernier conseil ? Ne fais pas ça seul. Renseigne-toi, pose des questions, demande conseil à d’autres expats… et lis notre article complet sur les visas pour la Thaïlande ici.