Le membre du gouvernement chargé de la transition écologique Jérémie Katidjo Monnier a présenté le concours d’idées lancé ce 29 octobre dans le cadre de la construction de la future Cité de la connaissance. Lauréat de l’appel à projets « Territoires d’innovation », ce projet a pour objectif de créer une structure dédiée à la science et à la valorisation des ressources naturelles et patrimoniales de la Nouvelle-Calédonie.
La préservation de la biodiversité comme moteur de croissance
Dans le cadre de sa participation à « Territoires d’innovation », soutenue par l’État et la Banque des Territoires, la Nouvelle-Calédonie porte un projet articulé autour de :
- la mise en place des activités d’observation au service de la préservation, de la recherche et de la valorisation économique ;
- le développement des filières économiques locales contribuant à la préservation et à la valorisation de la biodiversité.
C’est dans ce cadre qu’est né le projet de construction de la Cité de la connaissance. L’objectif est de créer un centre de recherche d’excellence, qui servira également de centre pédagogique alliant la vulgarisation scientifique à la promotion de l’histoire et des cultures locales.
Un moyen de faire de la Nouvelle-Calédonie un laboratoire du développement de l’économie de la connaissance, basée sur l’étude de son patrimoine naturel et de devenir un modèle régional dans les domaines de la préservation et de la valorisation des richesses naturelles. Ce projet “C’est logique.”pour le membre du gouvernement, qui a rappelé que la Nouvelle-Calédonie reste dans la top liste des destinations liées à la recherche, grâce à sa biodiversité et à sa géodiversité notamment ».
Ce projet doit en outre contribuer à la diversification de l’économie calédonienne. « Il s’inscrit dans les grands objectifs du plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation (S2R), qui envisage notamment une relance de l’économie par des grands travaux d’investissement », a expliqué Jérémie Katidjo Monnier.
La cité installée au cœur de Nouville
La cité sera construite au pied du mont Tereka, au cœur de Nouville, à proximité de nombreux lieux consacrés à l’histoire, à la recherche et à la formation. Elle devrait être composée d’un espace dédié à la connaissance et au tourisme, d’un lieu réservé aux professionnels, mais également de zones d’hébergement, et de plusieurs zones aménagées en extérieur.
« La Cité de la connaissance permettra à la fois à l’université de disposer d’un nouvel amphithéâtre par exemple, mais aussi d’avoir des espaces touristiques consacrés à la biodiversité pour mettre en valeur les richesses naturelles et patrimoniales de la Nouvelle-Calédonie. Il y aura également des laboratoires de recherche avec des logements dédiés à des chercheurs internationaux », a précisé Jérémie Katidjo Monnier.
Des études de faisabilité ont déjà été réalisées par la SECAL, en lien avec la direction des Achats, du patrimoine et des moyens (DAPM), afin de poser les bases de ce projet.
Un concours d’idées pour lui donner forme
Afin de nourrir la réflexion du projet et de trouver les fonds nécessaires pour sa réalisation, un concours d’idées a été lancé. Il est destiné aux architectes pouvant s’entourer d’urbanistes, paysagistes, professionnels du milieu pédagogique, de la culture et des acteurs de la recherche et de l’innovation.
Cette consultation a pour objet de recueillir des propositions originales pour la réalisation de la Cité de la Connaissance, visant à valoriser les richesses naturelles, culturelles, et patrimoniales de la Nouvelle-Calédonie.
Les participants sont invités à fournir une note concept illustrée par des images et des vidéos du projet de complexe. Les propositions seront anonymes et évaluées sur :
- leur originalité ;
- la prise en compte de la notion de changement climatique ;
- le respect des objectifs et des thématiques du projet ;
- le recours à l’innovation technologique durable.
La consultation a démarré ce mardi 29 octobre et se terminera le 20 décembre prochain.
Le jury se réunira pour désigner les lauréats courant du mois de janvier 2025, pour une publication des résultats en février.
Source : https://gouv.nc/